Salamanca y Altamira: pesadillas bolivarianas (+Français/Deutsch/Italiano/English)

Salamanque et Altamira: cauchemars bolivariens (Version française: Appuyez sur CC sur l'écran vidéo, sélectionnez la langue et de reproduire. Texte français peut être lu ci-dessous).

Salamanca und Altamira: bolivarische Albträume (Für die deutsche Version bitte über dem Bildschirm "CC" anklicken, die Sprache wählen und wiedergeben. Der deutsche Text ist auch auf dieser Seite weiter unten zu finden).

Salamanca ed Altamira: incubi bolivariani (Versione italiana: cliccare CC sul video, selezionare la lingua e riprodurre. Potete leggere il testo in italiano più in basso).

Salamanca and Altamira: Bolivarian nightmares (English version: click CC on video screen, select language and play. Text in English can be found below).

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Salamanca y Altamira: pesadillas bolivarianas

José Manzaneda, coordinador de Cubainformación.- El gobierno de China ha anunciado que sus vacunas contra el coronavirus serán un bien público mundial y que aportará dos mil millones de dólares a países afectados, especialmente del Sur (1). Duro contraste con el de EEUU, que intentó comprar, a un laboratorio alemán, los derechos exclusivos de su vacuna (2), y que ha retirado su aportación a la Organización Mundial de la Salud (3). Pero ¿por qué no vemos un debate sobre esto, que afecta al futuro de la humanidad, en los platós de televisión?

Para enfrentar la pandemia, Cuba ha enviado 2.300 cooperantes a 24 países (4). Pero el diario español “El Mundo” nos dice que sus brigadas médicas son “propaganda y negocio” (5). Y ¿qué es para este diario la verdadera “solidaridad”? Las donaciones del archimillonario Amancio Ortega, dueño de la empresa Zara (6).

En las protestas contra el confinamiento en Madrid, en el barrio rico de Salamanca, se oyen gritos de “comunista” y “bolivariano” contra el gobierno español (7). Es “la revuelta del 1%”, de los millonarios, decía –con toda razón- “El País” (8). Curioso porque, hace unos años, este diario consideraba a Altamira, barrio acaudalado de Caracas, como la “zona cero” de las “protestas pro-democracia” en Venezuela (9). También es curioso que este y otros medios, que tanto han hablado del “desembarco” de familias ricas de Venezuela en el barrio madrileño de Salamanca, ahora no se les ocurra relacionar ambos fenómenos (10).

Durante cuatro años, La Habana puso todo –personal de mediación, infraestructura- para que el gobierno de Colombia y la guerrilla de las FARC alcanzaran un acuerdo de paz (11). También lo hizo para el diálogo con la guerrilla del ELN (12). Por eso es inaudito que EEUU haya incluido a Cuba en su lista de países que no cooperan contra el terrorismo (13). La razón: se niega a violar los acuerdos firmados y entregar a la delegación negociadora del ELN, tal como le exige el gobierno de Bogotá (14). Algo inaudito también, cuando la embajada cubana en Washington acaba de sufrir un ataque terrorista que la Casa Blanca no ha condenado (15). Pero ¿han leído algún editorial de prensa que denuncie semejante desvergüenza?

EEUU sufre una crisis sanitaria sin precedentes, camino de las 100 mil muertes por Covid-19 (16). En abril, en Nueva York, se suicidaban la jefa de urgencias de un hospital y un paramédico, impotentes ante la situación (17). Hemos leído acerca del fallecimiento de personas que, sin seguro, no recibieron atención médica (18). El contraste con Cuba es aplastante. Allí, su sistema público de salud, coordinado con otros factores, como miles de estudiantes de Medicina (19) y voluntariado joven (20), ha logrado reducir al mínimo el número de casos (21). ¿Otra tertulia para la CNN?

Durante la pandemia, más de 50 mil venezolanas y venezolanos han regresado a su patria desde países a los que habían emigrado, como Colombia (22). Pero este éxodo de regreso ya no genera especiales de la prensa internacional (23) (24), ni atrae a celebrities “humanitarias” (25). ¿Por qué será?

En Santiago de Chile, era detenido, en la cobertura de una protesta, el corresponsal de la agencia cubana Prensa Latina (26). En Washington, un médico era despedido por criticar, en un periódico, la falta de equipos de protección en su hospital (27). En Miami, una pareja era expulsada de un centro médico por grabar con su móvil un mensaje de crítica a la atención sanitaria recibida (28). Pero donde -nos dicen- detienen periodistas, hay represalias laborales y no dejan grabar en los hospitales solo es… en Cuba (29).

Recientemente, morían en Turquía, en huelga de hambre, dos integrantes del grupo musical Yorum (30). Es la “cultura del martirio en la extrema izquierda turca”, explicaba el diario español “El Mundo” (31). ¿Se acuerdan de la muerte, hace diez años, de un preso en Cuba? El sistema mediático global se lanzó, como una jauría, contra el gobierno cubano (32) (33) (34). ¿Por qué no hablaron, entonces, de la “cultura del martirio en la contrarrevolución cubana” (35)?

Y es que son cínicos… hasta con la muerte.

Edición: Esther Jávega. Presentación: Lázaro Oramas.

Espace "Deux poids deux mesures" dans Cubainformacion TV

Salamanque et Altamira: cauchemars bolivariens

José Manzaneda, coordinateur de Cubainformación

Traduction et sous-titres par Rose-Marie LOU

- Le gouvernement chinois a annoncé que ses vaccins contre le coronavirus seront un bien public mondial et qu’il attribuera deux milliards de dollars aux pays impactés, notamment ceux du Sud (1). Un contraste frappant avec celui des États-Unis, qui a essayé d’acheter, à un laboratoire allemand, les droits exclusifs de leur vaccin (2), et qui a retiré sa contribution à l’Organisation mondiale de la santé (3). Mais pourquoi ne voit-on aucun débat sur ce sujet, qui affecte l’avenir de l’humanité, sur les plateaux de télévision?

Pour faire face à la pandémie, Cuba a envoyé 2300 coopérants dans 24 pays (4). Mais le quotidien espagnol "El Mundo" nous dit que ses brigades médicales sont "propagande et commerce" (5). Et qu’est donc pour ce journal la vraie "solidarité" ? Les donations de l’archimillionnaire Amancio Ortega, propriétaire de l’entreprise Zara (6).

Dans les manifestations contre le confinement à Madrid, dans le quartier riche de Salamanque, on entend des slogans traitant de "communiste" et de "bolivarien" le gouvernement espagnol (7). C’est "la révolte des 1%", des millionnaires, a dit -à juste titre- " El País " (8). C’est bizarre parce que, il y a quelques années, ce journal considérait Altamira, quartier riche de Caracas, comme la "zone zéro" des "manifestations pro-démocratie" au Venezuela (9). Il est également bizarre que ce média et d’autres, qui ont tant parlé du "débarquement" de familles riches du Venezuela dans le quartier madrilène de Salamanque, ne pensent pas maintenant à relier les deux phénomènes (10).

Pendant quatre ans, La Havane a tout mis, personnel de médiation, infrastructures, pour que le gouvernement colombien et la guérilla des FARC parviennent à un accord de paix (11). Il l’a également fait pour le dialogue avec la guérilla de l’ELN (12). Il est donc inouï que les États-Unis aient inscrit Cuba sur leur liste de pays qui ne coopèrent pas contre le terrorisme (13). La raison : Cuba refuse de violer les accords signés et de livrer la délégation de négociation de l’ELN, comme l’exige le gouvernement de Bogota (14). Ce qui est également inouï c’est que l’ambassade cubaine à Washington vient de subir un attentat terroriste et que la Maison Blanche ne l’a pas condamné (15). Mais avez-vous lu un éditorial qui dénonce un tel cynisme?

Les Etats-Unis souffrent d’une crise sanitaire sans précédent, et se dirigent vers les 100 mille morts par Covid-19 (16). En avril, à New York, la chef des urgences d’un hôpital et un aide-soignant, impuissants face à la situation, se sont suicidés (17). Nous avons lu que des personnes n’ayant aucune couverture sociale, n’ont pas reçu de soins médicaux et sont décédées (18). Le contraste avec Cuba est écrasant. Ici, le système de santé publique, coordonné avec d’autres facteurs, comme des milliers d’étudiants en médecine (19) et de jeunes bénévoles (20), a réussi à réduire au minimum le nombre de cas (21). Un autre sujet de débat pour CNN?

Au cours de la pandémie, plus de 50000 Vénézuéliennes et Vénézuéliens sont revenus dans leur patrie depuis les pays où ils avaient émigré, comme la Colombie (22). Mais cet exode de retour ne génère plus de « scoop » de la presse internationale (23) (24), et n’attire pas les célébrités "humanitaires" (25). Et pourquoi donc?

À Santiago du Chili, le correspondant de l’agence cubaine Prensa Latina (26) a été arrêté pendant la couverture d’une manifestation. À Washington, un médecin a été licencié pour avoir critiqué, dans un journal, le manque d’équipements de protection dans son hôpital (27). À Miami, un couple a été expulsé d’un centre médical pour avoir enregistré sur son portable un message de critique des soins de santé reçus (28). Mais le Pays, nous dit-on, où l’on arrête des journalistes, où il y a des représailles professionnelles et où on ne laisse pas enregistrer dans les hôpitaux c’est uniquement… Cuba (29).

Récemment, deux membres du groupe musical Yorum en grève de la faim (30) sont morts en Turquie. C’est la "culture du martyre de l’extrême gauche turque", a expliqué le quotidien espagnol "El Mundo" (31). Vous vous souvenez de la mort, il y a dix ans, d’un prisonnier à Cuba ? Le système médiatique mondial s’est lancé, comme une meute, contre le gouvernement cubain (32) (33) (34). Pourquoi n’ont-ils pas parlé, alors, de la "culture du martyre dans la contre-révolution cubaine" (35)?

C’est parce qu’Ils sont cyniques… jusqu’à la mort.

Edición: Esther Jávega. Presentación: Lázaro Oramas.

Salamanca und Altamira: bolivarische Albträume

Übersetzung und Untertitel: Angelika Becker

José Manzaneda, Koordinator von Cubainformación.- Die Regierung von China hat angekündigt, dass ihre Impfstoffe gegen den Coronvirus ein öffentliches Gut für die ganze Welt sein werden und dass sie 2 Milliarden Dollar den betroffenen Ländern, besonders des Südens, zur Verfügung stellen werden (1). Das steht im scharfen Kontrast zu den USA, die beabsichtigten, die exklusiven Rechte für einen Impfstoff bei einem deutschen Labor zu kaufen (2), und die ihren Beitrag für die Weltgesundheitsorganisation WHO zurückgezogen haben (3). Aber warum sehen wir keine Debatte darüber, was die Zukunft der Menschheit betrifft, auf den Bildschirmen des Fernsehens?

Um sich der Pandemie entgegenzustellen, hat Kuba 2.300 Helfer in 24 Länder entsandt (4). Aber die spanische Tageszeitung „El Mundo“ teilt uns mit, dass diese medizinischen Brigaden „Propaganda und Geschäft“ sind (5). Und was ist für diese Tageszeitung die wahre „Solidarität“? Die Spenden des Multimillionärs Amancio Ortega, Chef des Unternehmens Zara (6).

Bei den Protesten gegen den lock-down in Madrid hörte man im reichen Stadtviertel Salamanca Rufe wie „Kommunisten“ und „Bolivarier“ gegen die spanische Regierung (7). Es ist die „Rückkehr des einen Prozents“ der Millionäre, sagte „El País – völlig zu Recht (8). Dies ist seltsam, weil vor einigen Jahren diese Tageszeitung das entsprechende Stadtviertel in Caracas, Altamira, als „Zone 0“ der „pro-demokratischen Proteste in Venezuela betrachtete (9). Es ist ebenfalls merkwürdig, dass dieses und andere Medien, die so viel vom Exodus der reichen Familien Venezuelas in dieses Stadtviertel Salamanca in Madrid gesprochen haben, nun diese beiden Phänomene in einen Zusammenhang bringen (10).

Während eines Zeitraums von 4 Jahren hat Havanna alles zur Verfügung gestellt – Personal für die Mediation, die Infrastruktur – damit die Regierung von Kolumbien und die FARC Guerilla ein Friedensabkommen schließen konnten (11). Das Gleiche hat sie auch getan für den Dialog mit der ELN Guerilla (12). Deshalb ist es unerhört, dass die USA Kuba wieder auf die Liste gesetzt hat der Länder, die nicht zur Bekämpfung des Terrorismus kollaborieren (13). Der Grund dafür: Kuba weigert sich, die unterschriebenen Vereinbarungen zu verletzen und die Verhandlungsdelegation der ELN auszuliefern, wie die Regierung von Bogotá verlangt (14). Genauso unerhört ist es, dass als auf die kubanische Botschaft in Washington ein terroristischer Anschlag verübt wurde, das Weiße Haus dies nicht verurteilt hat (15). Aber war davon etwas in den Leitartikeln der Presse zu lesen, dass sie eine solche Unverfrorenheit anprangern?

Die Vereinigten Staaten erleiden eine gesundheitliche Krise ohne gleichen, auf dem Weg zu 100.000 Toten durch Covid 19 (16). Im April haben die Chefin der Notaufnahme in einem Krankenhaus in New York und ein Rettungsassistent Selbstmord begangen wegen der Machtlosigkeit angesichts dieser Situation (16). Wir haben von Todesfällen gelesen, die ohne Versicherung keine medizinische Behandlung erhielten (18). Der Kontrast zu Kuba ist überwältigend. Dort hat man mit dem öffentlichen Gesundheitswesen gemeinsam mit anderen Faktoren wie z.B. Tausenden von Medizinstudenten (19) und jungen Freiwilligen (20) erreicht, die Zahl der Fälle auf ein Minimum zu reduzieren (21) Ein Gesprächsthema für CNN?

Während der Pandemie sind mehr als 50.000 Venezolanerinnen und Venezolaner in ihr Vaterland zurückgekommen aus den Ländern wie Kolumbien, in die sie emigriert waren (22). Aber dieser Strom der Rückkehrenden hat keine Sondernachrichten in der internationalen Prozesse ausgelöst (23) (24) und auch keine „humanitären“ Berühmtheiten angezogen (25). Warum sollte es das auch!

In Santiago de Chile wurde beim Beginn von Protesten der Korrespondent der kubanischen Presseagentur Prensa Latina festgenommen (26). In Washington wurde ein Arzt entlassen, weil er in einer Tageszeitung das Fehlen von Schutzausrüstungen in seinem Krankenhaus kritisiert hatte (27). In Miami wurde ein Paar aus einem medizinischen Zentrum geworfen, weil es mit seinem Handy eine kritische Nachricht über die genossene medizinische Behandlung aufgenommen hatte (28). Aber wo Journalisten festgenommen werden, so wird gesagt, gibt es auch Unterdrückung am Arbeitsplatz, und dort lässt man auch Aufnahmen in Krankenhäusern nicht zu … und das gibt es nur in Kuba (29).

Kürzlich starben in der Türkei zwei Mitglieder der Musikgruppe Yorum an einem Hungerstreik (39). Das ist das „Märtyrertum der extremen türkischen Linken“ erklärte die spanische Tageszeitung „El Mundo“ (31). Sie erinnern sich an den Tod eines Gefangenen in Kuba vor 10 Jahren? Das globale Mediensystem stürzte sich wie eine Meute auf die kubanische Regierung (32) (33) (34). Warum reden sie dann nicht vom „Märtyrertum der kubanischen Konterrevolution“ (35)?

Das ist Zynismus … bis zum Tode.

Salamanca ed Altamira: incubi bolivariani

José Manzaneda, coordinatore di Cubainformacion

Traduzione Francesco Monterisi

Il governo cinese ha annunciato che i suoi vaccini contro il coronavirus saranno un bene pubblico mondiale e che fornirà due miliardi di dollari ai paesi colpiti, in particolare del Sud (1). Ciò è in netto contrasto con quello USA, che ha cercato di acquistare, da un laboratorio tedesco, i diritti esclusivi del suo vaccino (2) e che ha ritirato il proprio contributo all'Organizzazione Mondiale della Sanità (3). Ma perché non vediamo un dibattito su questo, che danneggia il futuro dell'umanità, nei palinsesti televisivi?

Per far fronte alla pandemia, Cuba ha inviato 2300 cooperanti in 24 paesi (4). Ma il quotidiano spagnolo "El Mundo" ci dice che le sue brigate mediche sono "propaganda ed affari" (5). E qual è, per questo giornale, la vera "solidarietà"? Le donazioni dall'arcimilionario Amancio Ortega, proprietario dell'azienda Zara (6).

Nelle proteste contro il confinamento a Madrid, nel ricco quartiere di Salamanca, si sentono grida di "comunista" e "bolivariano" contro il governo spagnolo (7). È "la rivolta dell'1%", dei milionari, ha detto -giustamente- "El País" (8). Curioso perché, qualche anno fa, questo giornale considerava Altamira, un ricco quartiere di Caracas, come la "zona zero" delle "proteste pro-democrazia" in Venezuela (9). È anche curioso che questo ed altri media, che hanno parlato così tanto dello "sbarco" di famiglie ricche del Venezuela nel quartiere madrileno di Salamanca, ora non pensino a mettere in relazione i due fenomeni (10).

Per quattro anni, L'Avana ha messo tutto -personale di mediazione, infrastruttura- affinché il governo colombiano e la guerriglia delle FARC raggiungessero un accordo di pace (11). Lo ha anche fatto per il dialogo con la guerriglia dell'ELN (12). Per questo è inaudito che gli USA abbiano incluso Cuba nella sua lista di paesi che non cooperano contro il terrorismo (13). Il motivo: si rifiuta di violare gli accordi firmati e consegnare la delegazione negoziale dell'ELN, come lo esige il governo di Bogotá (14). Qualcosa di inaudito anche mentre l'ambasciata cubana a Washington ha appena sofferto un attacco terroristico che la Casa Bianca non ha condannato (15). Ma avete letto qualche editoriale sulla stampa che denuncia tale spudoratezza?

Gli USA soffrono una crisi sanitaria senza precedenti, sulla strada dei 100000 morti per Covid-19 (16). Ad aprile, a New York, si suicidavano la responsabile del pronto soccorso di un ospedale ed un paramedico, impotenti di fronte alla situazione (17). Abbiamo letto della morte di persone che, senza assicurazione, non hanno ricevuto cure mediche (18). Il contrasto con Cuba è schiacciante. Lì, il suo sistema sanitario pubblico, coordinato con altri fattori, come migliaia di studenti di medicina (19) e giovani volontari (20), ha ottenuto ridurre al minimo il numero di casi (21). Un altro talk per la CNN?

Durante la pandemia, oltre 50.000 venezuelani/e sono tornati in patria dai paesi in cui erano emigrati, come la Colombia (22). Ma questo esodo di ritorno non genera più speciali della stampa internazionale (23) (24), né attira celebrità "umanitarie" (25). Perché?

A Santiago del Cile, era arrestato, mentre informava su una protesta, il corrispondente dell'agenzia cubana Prensa Latina (26). A Washington, un medico era licenziato per criticare, su un giornale, la mancanza di dispositivi di protezione nel suo ospedale (27). A Miami, una coppia era espulsa da un centro medico per aver registrato, con il suo cellulare, un messaggio di critica all'assistenza sanitaria ricevuta (28). Ma dove -ci dicono- si arrestano i giornalisti, ci sono ritorsioni lavorative e non permettono registrare negli ospedali è solo...a Cuba (29).

Di recente, morivano in Turchia, per sciopero della fame, due membri del gruppo musicale Yorum (30). È la "cultura del martirio nell'estrema sinistra turca", spiegava il quotidiano spagnolo "El Mundo" (31). Vi ricordate la morte, dieci anni fa, di un detenuto a Cuba? Il sistema mediatico globale si è lanciato, come un branco, contro il governo cubano (32) (33) (34). Perché allora non hanno parlato della "cultura del martirio nella controrivoluzione cubana" (35)?

E' che sono cinici...persino con la morte.

Edición: Esther Jávega. Presentación: Lázaro Oramas.

Salamanca and Altamira: Bolivarian nightmares

José Manzaneda, Cubainformación coordinator

Translated by Ricardo Vaz

The Chinese government has announced that its coronavirus vaccines will be publicly available and that it will provide 2 billion dollars in aid to affected countries, especially from the Global South (1). In contrast, the US has tried to buy the exclusive rights to a vaccine from a German laboratory (2) and has suspended its contribution to the World Health Organisation (3). How come there are no debates about this subject, which affects the future of humanity, on TV talk shows?

To fight the pandemic, Cuba has sent 2300 professionals to 24 countries. (4) But Spanish daily “El Mundo” tells us these medical brigades are all about “propaganda and business” (5). What is solidarity according to this outlet? The donations by multi-millionaire Amancio Ortega, owner of the Zara company (6).

In the protests against confinement in Madrid, in the wealthy Salamanca neighbourhood, there are shouts of “communist” and “Bolivarian” against the Spanish government (7). That is the 1% revolting, the millionaires, as “El País” correctly pointed out (8). Strange because, a few years ago, this newspaper considered Altamira, a wealthy Caracas neighbourhood, as “ground zero” of “pro-democracy” protests in Venezuela (9). It is also curious that this and other outlets, which have talked so much about the “exile” of rich Venezuelan families in Madrid’s Salamanca neighbourhood, now have no mind to connect both phenomena (10).

For four years, Havana provided everything – mediators, infrastructure – so that the Colombian government and FARC guerrillas could reach a peace agreement (11). It did the same in the dialogue with the ELN guerrillas (12). That is why it is outrageous that the US included Cuba in its list of countries which do not fight terrorism (13). The reason: Cuba refuses to breach its agreements and hand over the ELN negotiating team, which Bogotá is demanding (14). It is also outrageous if we take into account that the Cuban embassy in Washington has suffered a terrorist attack that the White House has not condemned (15). But have you read any press article denouncing this shamelessness?

The US is suffering from an unprecedented healthcare crisis, approaching 100 thousand deaths due to Covid-19 (16). In April, in New York, a hospital’s emergency chief and a paramedic committed suicide due to their powerlessness to face the situation (17). We have read about people who died since they did not have insurance, and thus got no medical treatment (18). The contrast with Cuba is staggering. Over there, the public healthcare system, coordinated with other actors, such as thousands of medical students (19) and young volunteers (20) have kept the number of cases as low as possible (21). Material for a CNN show?

During the pandemic, over 50 thousand Venezuelans have returned home from neighbouring countries such as Colombia (22). But this return exodus warrants no special reports from the international media (23) (24), nor does it attract “humanitarian celebrities” (25). Now why is that?

In Santiago de Chile, while covering a protest, the correspondent from Cuban agency Prensa Latina was arrested (26). In Washington, a doctor was fired for criticizing, in a newspaper, the lack of protection gear in his hospital (27). In Miami, a couple was kicked out of a hospital for recording criticism of the medical attention they got on their phones (28). But we are told that the place where journalists are arrested, workers are fired and people are forbidden to record in hospitals… is Cuba (29).

Recently, two members of the musical group Yorum died in Turkey following a hunger strike (30). It is the “martyrdom culture of the Turkish far left”, Spanish daily “El Mundo” explained (31). Do you recall the death of a prisoner, ten years ago, in Cuba? The global media apparatus threw itself like a pack of wolves on the Cuban government (32) (33) (34). Why was there no mention of the “martyrdom culture of the Cuban counter-revolution” back then (35)?

It is because they are cynical… even when it comes to death.

Edition: Esther Jávega. Presentation: Lázaro Oramas.

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